Dans un paysage dévasté, Karrer vit depuis des années coupé du monde, passant son temps à contempler des bennes qui disparaissent dans le lointain et à errer sous une pluie incessante. Ses seuls liens sociaux sont "Le Titanic", un bar où il échoue chaque soir.
Attiré par une chanteuse qui s'y produit, il s'arrange pour la séduire. Mais les élans affectifs des personnages sont changeants et leurs sentiments provoquent entre eux des conflits et des rapprochements désespérés.
Karrer est le grand perdant de cette histoire. Son calvaire ne le conduira pas vers la rédemption, mais vers une solitude absolue où il se fondra dans la désolation du décor.
Ces plans, intensément présents dans Damnation (on devrait les citer tous tant ils sont admirables), jouant entre intérieur et extérieur, architecture, espace, ont rarement été vus au cinéma. Positif
Damnation est plus qu'un film, c'est une oeuvre d'art à part entière qu'on peut se contenter de contempler pendant deux heures. aVoir-aLire.com
Dans un noir et blanc superbe, le cinéaste hongrois Bela Tarr parle d'amour et de solitude avec une mélancolie souveraine Le Figaroscope
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